LOMBALGIES ("mal de dos"): conduite à tenir
LOMBALGIES : Conduite à tenir
La lombalgie est la 3ème cause d’invalidité en France.
Il faut distinguer les lombalgies aigues des lombalgies chroniques.
Les signes d’alerte sont les signes faisant évoquer une fracture, une néoplasie, une infection, une pathologie inflammatoire.
Une sciatique hyperalgique et/ou paralysante est une urgence thérapeutique.
LOMBALGIES AIGUES
L’examen clinique , l’anamnèse et la recherche de facteur de chronicité sont importants.
En cas de signes d’alerte : Réaliser une radiographie du rachis F et P puis en deuxième intention une IRM. Réaliser aussi une biologie : NFS VS CRP (en cas de suspicion de pathologie sous-jacente).
Si les examens confirment une pathologie sous jacente la prise en charge est alors spécialisée.
Si les examens sont négatifs ou que les signes d’alerte ne sont pas présents, un traitement sur 1 à 4 semaines est prescrit : contrôle de la douleur , mobilisation précoce. La prise en charge spécialisée est à proposer en cas d’échec de ce traitement.
LOMBALGIES CHRONIQUES
Il faut rechercher les signes d’alerte, les facteurs de chronicité, réaliser des examens permettant le diagnostic d’exclusion, et surtout évaluer la douleur.
Un traitement sue 1 à 4 semaines est proposé : contrôle de la douleur, kinésithérapie…
LOMBALGIES : Conduite à tenir