ASPARTAM, Boissons light: dangereux?

Publié le par docteurmailler

  Docteur Mailler 

Un édulcorant est une substance à fort pouvoir sucrant mais sans calories.
L’aspartam a été découvert en 1965, il a un pouvoir sucrant 200 fois supérieur au sucre lui-même.
L’aspartam est l’association de 2 acides aminés : l’acide L-Aspartique et la L-Phénylananine.

L’Aspartam est autorisé en France depuis 1988. C’est un édulcorant très utilisé. Une boisson light est une boisson dont le sucre ajouté est intégralement remplacé par des édulcorants intenses.

Les nombreuses études scientifiques réalisées au sujet de l’Aspartam, ont toutes confirméson innocuité.
En 2005, une étude ( M. Soffriti rt al.- environemental health perspectives 2006 Mar :114(3) :379-85) ) réalisée sur des animaux apporte le doute sur le lien entre Aspartam et cancers. Hors, l’AFSSA et l’EFSA concidèrent les résultats de cette étude comme non probants.
Une large étude épidémiologique réalisée sur des personnes de 50 à 69 ans ne montre aucune corrélation entre cancer (lymphomes, tumeurs cérébrales…) et Aspartam (Lim U , national cancer institute, 97th AACR annual meeting, Avr 1-5 2006).

La dose journalière admissible est fixée par l’OMS à 40 mg/kg/j, ce qui est équivalent pour un adulte de 60 kg à 100 sucrettes ou à 10 litres de coca light par jour.

Les boissons light peuvent donc être utilisée pour limiter les apports caloriques et limiter le sentiment de frustration lors de régime hypocalorique.
L'idée que boire des boissons light stimule l'appétit et conditionne une préférence pour les autres aliments sucrés n'a pas été confirmée, bien au contraire, un étude (F.Belliste et al. J Hum Nutr Diet .2001,) montre que les consommateurs d'édulcorant consomment moins de sucre que les non-utilisateurs.
Les édulcorants n'induisent pas non plus de production d'insuline, ni de stimulation cérébrale (zones répondants à un apport de glucides sucrés).

Chez le patient diabétique, l'utilistion d'édulcorant ne pose donc aucun problème.
L'aspartam peut être consommé également par les enfants et les femmes enceintes, et notamment pour celles qui souffrent de diabète gestationnel.

L'aspartam ne doit pas être consommée chez les patients atteints de phénylcétonurie.

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