MELANOME METASTATIQUE: UN ESPOIR...

Publié le par docteur mailler

 

10 000 nouveaux cas par an en France dont 2500 mélanomes découverts à un stade avancé.

1500 décès par an en France. La médiane de survie est de 6 à 10 mois.

Melanom.png

L’arrivée du Yervoy (ipilimubab) et du Zelboraf (vémurafénib) à l’hopital semble changer le pronostic dans la prise en charge du mélanome métastatique.

 Il s’agit d’anticorps monoclonaux et d’inhibiteurs d’enzyme qui agissent sur les cellules tumorales au moment de leurs multiplications, ce qui bloque la croissance des cellules tumorales, s’opposent à l’angiogénèse, commandent l’aptoptose, stimulent les réactions immunitaires.

Le Zelboraf est un inhibiteur de protéine kinase, il inhibe l’activité de la protéine mutante, BRAF qui est présente dans 50 % des mélanomes avec un pronostic défavorable. La protéine BRAF provoque une croissance et une survie cellulaires anarchiques. Le Zelboraf réduirait le risque de décès de 63 %  chez les malades présentant cette mutation (dépisté par un test génétique réalisé sur une biopsie) et de 74 % le risque de progression. Le Zelboraf est donc le  traitement de première ligne en cas de mutation dans les mélanomes BRAF V600 positif, administré per os en monothérapie.

En deuxième ligne, le Yervoy, anticorps monoclonaux, peut intervenir en empêchant la prolifération cellulaire. Il agit sur le CTLA-4 des lymphocytes T. Le gain de survie global serait de 30% avec un délai d’action de 3 mois.

Publié dans dermatologie

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :